Au-delà de la PEB et du réemploi : une perspective de durabilité systémique dans les pratiques architecturales

L'architecture durable évolue vers la résilience, équilibrant efficacité énergétique, réutilisation de matériaux, et adaptation aux modes de vie. Cette transformation est essentielle pour faire face au dépassement des ressources planétaires. Dans le cadre du THEMA sur le réemploi, nous avons sollicité Charlotte Dautremont, chercheuse au laboratoire LNA (Laboratoire de culture numérique en architecture) de l'ULiège.

Suffirait-il de quelques mètres carrés de cellules photovoltaïques, d’une toiture végétalisée ou d’une façade en polycarbonate pour qu’une architecture se proclame « généreuse » et «durable»? (Lajus 2009) 

Dès les années 1970, l’architecture, le secteur de la construction et le parc immobilier sont conjointement responsabilisés face aux crises énergétiques, à la raréfaction des énergies fossiles et à la découverte de la dégradation de la couche d’ozones causées par les gaz à effet de serre (GES). Plus récemment, la Commission européenne a révélé la vétusté du parc immobilier de l’UE et son inefficacité énergétique, responsable « d'environ 40 % de la consommation totale d'énergie de l'UE et de 36 % de ses émissions de gaz à effet de serre provenant de l'énergie ». Pour atteindre la réduction de 55% des émissions à l’horizon 2050, « l'UE devrait, d'ici à 2030, réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments de 60 %, leur consommation d'énergie finale de 14 % et leur consommation d'énergie pour le chauffage et le refroidissement de 18 % » (European Commission 2020b). Pour répondre à ces enjeux sociétaux et environnementaux, la Commission européenne propose dès 1993 la Directive 93/76/CEE qui vise à limiter les émissions de CO2 par l’amélioration énergétique. Cette directive est refondue en 2010 pour renforcer les exigences de la PEB à travers la Directive 2010/31/UE dont chaque état membre est responsable. 

Les questions de durabilisation de l’architecture vont s’articuler autour de l’énergie dès l’implémentation de ces nouvelles normes. Les pratiques architecturales se voient profondément modifiées par l’introduction, l’évolution et le renforcement de la PEB. A travers le prisme de l’énergie, les matériaux modernes sont remis en question : le verre et l’acier sont-ils énergétiquement efficaces ? N’entrainent-ils pas surchauffe et déperdition ? La PEB modifie également les pratiques stylistiques. Lajus (2009) questionne la pertinence des balcons : si la fonction était historiquement structurelle, le balcon représente aujourd’hui un pont thermique. Pour y remédier, les architectes, aidé·e·s par les ingénieur·e·s, proposent des structures indépendantes, nouveau formalisme architectural. A l’échelle de la parcelle, le volume bâti est compact et les percements sont contrôlés et habillés de persiennes, casquettes ou screen (Deprez et al. 2015). La course à la PEB entraine également une consommation fulgurante de nouveaux matériaux isolants, représentant aujourd’hui une part prédominante des flux de matières entrants dans les projets. Ces matériaux isolants sont questionnés au regard de démarches prédictives (circulaires) : sont-ils susceptibles à l’avenir d’être remis en circulation lors de rénovation, transformation ou démolition future ? (Gobbo 2015). 

Ces remises en question font écho au regain des pratiques de réemploi qui sont, depuis plus d’une décennie, remises en lumière particulièrement en architecture et dans le secteur de la construction. Ces pratiques de l’économie circulaire témoignent d’une prise de conscience de la production de déchets que génère notre société de (sur)consommation : la « découverte » d’un septième continent, le vortex de déchets plastiques situé dans le pacifique Nord, participe à la prise de conscience collective au début des années 2000. Cet évènement n’est certainement pas étranger à la création quelques années plus tard de la fondation Ellen MacArthur, du nom de sa fondatrice navigatrice, lancée en 2009, dont l’objectif est de transformer notre système linéaire « du berceau à la tombe » (extraire, produire, consommer, jeter) en système circulaire, « du berceau au berceau ».  Le milieu scientifique s’est attelé à développer des outils d’aide à la décision pour l’économie circulaire, principalement basés sur des systèmes de pondération et d’indicateurs de « réemployabilité », « démontabilité » et « recyclabilité ». Ces outils ont pour objectif de « massifier » et « d’industrialiser » les pratiques, tels que le passeport et les cadastres des matériaux. Parallèlement, la réponse politique est jusqu’à présent participative et incitative, traduisant une approche responsabilisante des acteur·rice·s de terrain. 

Notons toutefois que le réemploi est une valorisation possédant certaines particularités et une dimension peut-être plus “subjective” par rapport aux autres types de valorisation. Effectivement, ce n’est pas parce qu’un matériau est identifié comme réemployable qu’il le sera forcément. Le fait d’être techniquement intéressants, d’être faciles à démonter et à récupérer par exemple, est une condition nécessaire mais pas suffisante. (…) Les critères techniques et de coût, même s’ils représentent des arguments de choix importants, ne suffisent pas à garantir le réemploi de certains matériaux puisque leur réutilisation dépendra aussi de facteurs d’ordre plus ‘subjectif’ (à la fois sociétal, culturel et individuel) (Gobbo 2015) p.340

Les modes de vie individuels ont un impact significatif sur la réussite des actions politiques. L’effet rebond [1] peut entraver ces approches. Par exemple, si l’installation de panneaux photovoltaïques permet une production énergétique responsable, une sur-installation pousse les usager·e·s à une surconsommation. Face à cet effet rebond, les politiques responsabilisent les les citoyen·ne·s, mais elles négligent l'importance du contexte collectif et matériel. Ainsi, les transformations, qu’elles soient énergétiques, circulaires ou durables sont indissociables des transformations des modes de vies [2] et ce malgré une prédominance, dans les débats politiques de l’optimisation technologique et de la source énergétique : dans les deux cas, elles ne représentent pas le moteur de la transition. À travers les réglementations et les incitations, les politiques perpétuent les principes modernistes du bien habiter (intrusion légitimée du public dans l’intime) (Maresca and Dujin 2014) (Neuwels 2015).

Ainsi, les réglementations en vigueur ne sont pas toujours propices à l'adoption de pratiques écoresponsables. La présentation de 3 études de cas françaises par Docarragal Montero and Jeudy (2021)) met en lumière les obstacles potentiels découlant des réglementations. L’analyse porte sur des projets de réemploi de béton recyclé, sur l’’usage de bois locaux et l’usage des eaux de pluie et grises pour des usages non-sanitaires. Dans les 3 cas, les règlementations entravent la concrétisation de ces pratiques, pourtant durables. Face à ces « dérèglements règlementaires », l’État français a mis en œuvre deux lois dérogatoires [3] permettant le droit d’expérimenter à travers une création architecturale à première vue hors normes ; un permis d’innover. Bien que les lois dérogatoires puissent participer à renforcer les normes, elles n’assurent pas une émulation d’innovations, soit par manque d’intérêt soit par crainte d’entreprendre une tâche surdimensionnée par les auteur·rice·s de projets. Les réglementations, y compris les lois dérogatoires, et les incitations traduisent une démarche d’acceptabilité sociale. Selon cette démarche, le développement de pratiques durables est freiné par l’inertie au changement des acteur·rice·s.

Les enjeux sont déjà connus, définis et quantifiés et appellent le développement d’outils de mesure, tels que les labels et certifications. Cependant, ces outils lissent les contextes multiples et participent à la construction d’une unique compréhension commune du problème et de la réponse à apporter. A travers ces outils d’évaluation, tels que les certifications environnementales BREEAM ou la HQE, l’architecture durable tend vers une ingénierie écologique. Si le dessein initial de ces certifications fut de rendre les démarches environnementales spontanées, tel un réflexe dans la conception de projets, de nombreuses critiques leurs sont portées. Les outils sont trop directifs, ils annihilent l’innovation et empêchent d’atteindre les objectifs visés. De ce fait, ils fragilisent l’équilibre entre qualité environnementale et qualité architecturale, le plus souvent au détriment de cette dernière (Weissenstein 2012).

Bien qu’ils soient pensés comme cadre à la conception durable, ces outils labélisant ne tiennent pas compte des enjeux durables durant le processus de conception (Zanni, Soetanto, et Ruikar 2014). De plus, les certifications ne présentent à ce jour pas de réel socle commun en termes d’exigences mais aussi concernant les phases et les étapes du cycle de vie qui diffèrent d’un champ d’application à l’autre (Bruce-Hyrkäs, Pasanen, et Castro 2018). Aussi, le succès des outils d’évaluation de performance environnementale réside en grande partie dans son intégration dans le langage du secteur, moins dans l’édification des bâtiments hautement éco-performants (Cole 2005). Le recours volontaire aux certifications et labels consolident les politiques réglementaires ainsi que les normes environnementales, de plus en plus contraignantes et complexes auxquelles les architectes se heurtent, devenant les garant·e·s de l’engagement politique dans la cause environnementale (Cole 2005). 

A côté de l’acceptabilité sociale existe la faisabilité sociotechnique, basée sur la créativité. Dans cette démarche, les architectes innovent à côté des normes et à travers des voies exploratoires, parallèles aux voies publiques (règlementaires ou incitatives) (Neuwels 2015). Les règlements et l’acceptabilité sociale négligent l’aspect social, peu pris en compte dans les démarches durables tant énergétiques que circulaires, concentrées sur les outils d’évaluation qui ont occulté d’autres mécanismes de sensibilisation à l’environnement au sein du secteur de la construction (Cole 2005) (Rahla, Bragança, et Mateus 2019). Au contraire, la faisabilité sociotechnique considère l’aspect social comme une donnée fondamentale à la construction politique. Cette démarche célèbre la pluralité et la complexité de l’habiter et du faire architecture (durable) par l’expérimentation, la contestation et ce, de manière créative. Elle incite et facilite l’engagement des parties prenantes et le développement de solutions innovantes (Neuwels 2015). Les architectures sont valorisées, hors modèle, hors normes et hors homogénéisation, où l’action et l’expérience, créatives, permettent aux architectes d’outrepasser les contraintes règlementaires, de questionner moralement les conséquences de la pratique architecturale et d’ouvrir d’autres possibles, d’autres enjeux durables tels que la biodiversité, la santé et le bien-être  (Terrin 2009) (Gobbo 2015) (Possoz 2021). 

« Agir et penser, de mille manières, avec la Nature, même en se mettant hors la loi si nécessaire pour faire avancer la loi » (Madec 2021, p.103).

Analyser les transitions durables, énergétiques ou circulaires à travers le prisme des modes de vie, met en évidence les enjeux sociaux et culturels majeurs en jeu, exigeant un changement d'ampleur systémique. Une approche systémique devrait dépasser l‘hégémonie de l’énergie. Elle devrait favoriser une réflexion qui tienne compte à la fois des horizons à court et à long terme, les visions micro et macro sociales, les choix individuels et les déterminants structurels. Cela permettrait d'explorer les modes de vie, en particulier ceux des classes moyennes et aisées des pays développés, d'une manière plus approfondie (Maresca et Dujin 2014) (Madec 2021). 


Un regard critique sur la durabilisation de l’architecture et une proposition d’architectures résilientes au nom de la Nature et du vivant


D’une manière générale, les générations futures du développement durable sont restées à l’état de concept, relativement abstrait et tend à déresponsabiliser nos actes et à procrastiner nos actions. Cependant, l’overshoot day ou jour du dépassement [4] nous rappelle chaque année que nous vivons à crédit : le crédit repose actuellement sur la production de ressources d’autres pays, généralement en développement, que nous, les pays capitalistes occidentaux, pillons. Qu’en sera-t-il si le jour du dépassement planétaire est le 31 décembre de l’année précédente ? Nous ferons crédit aux générations à venir. En ce sens, les générations futures du développement durable doivent se conjuguer au présent. Il nous faut repenser notre habiter au monde ; nous ne pouvons plus construire comme au siècle passé. « Transpassons le Modernisme », clame Philippe Madec. Persévérons dans ce que ce que le Modernisme a eu de bon ; l’émancipation [5] des individus mais refusons ses échecs ; la scission entre Nature et culture, la table rase, l’homogénéisation, l’universalisme et le machinisme. 

L’hégémonie de la réponse techniciste à la crise environnementale n’est rien d’autre que la persistance de la doxa machiniste. Nous ne faisons pas que changer de siècle, nous passons à une autre ère. Le monde change et il est vital de rendre possible un projet dont l’objet serait enfin : le vivant accueilli en ses milieux. (…) à présent, la référence au milieu – c’est-à-dire la compréhension du rapprochement du vivant, de ses habitats et de leurs caractéristiques, s’explique et s’accepte au point de faire loi.  (Madec 2021, p.69)

Notre époque est celle de la transition et de la métamorphose, mais loin des utopies [6]rêvées où la Nature est luxuriante, les architectes, concepteur·rice·s et urbanistes doivent composer avec ce qui s’apparente aujourd’hui à une jungle de béton d’ère post-industrielle. Chaque utopie traduit les maux et les crises de sa propre époque (Loze et Schuiten 2010), ainsi Thomas More, lorsqu’il créé le mot utopia, exprime les enjeux sociaux, économiques et moraux de l’Angleterre du XVIe siècle. Car si l’utopie [7] est une « construction imaginaire et rigoureuse d’une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal », elle est aussi un « projet dont la réalisation est impossible, [une] conception imaginaire » [8].

À l’utopie, nous préférons la résilience. Définit comme « espace naturel », la Nature, très souvent résumée à des parcs et jardins quelque part au milieu des mégastructures postmodernes et des non-lieux, est, dans nos sociétés occidentales capitalistes, assiégée d’un arrière-plan urbain : la machine n’est plus dans le jardin, le jardin est assiégé de machines. Les architectures résilientes démontrent la « capacité d'un écosystème, d'un biotope ou d'un groupe d'individus (population, espèce) à se rétablir après une perturbation extérieure (incendie, tempête, défrichement, etc.) » [9]. Les architectes Enric Miralles et Benetta Tagliabue ont exploré ces concepts au sein des patrimoines naturel et culturel accidentés par l’industrialisation [10]. A titre d’exemple, le marché de Santa Caterina (1997-2000, Barcelone) combine le patrimoine culturel du marché, lieu de rencontre des quartiers, le patrimoine architectural de l’ancien mur d’enceinte, créant une nouvelle expérience sociale. C’est cette compréhension des enjeux sociaux et du lieu qui démarque les architectes lors du concours, face aux énièmes propositions de renouvellement urbain détruisant la mémoire collective (Steele 2005). 

L’ancrage au lieu et au patrimoine culturel, et héritage des temps passés, se complexifie depuis l’introduction dans la sphère publique de l’accès à internet. Déterminant le rapport ubiquitaire de la mondialisation, l’heure absolue du « temps réel » ignore le lieu et dans l’exclusivité du présent, la synchronie spatio-temporelle prévaut : le lien ne se situe plus avec le lieu environnant, proche, d’une tradition et l’histoire locale (D’Alfonso et Samsa 2002). 

Le monde n’est pas en crise, il est ainsi. C’est notre monde. Et dans ce monde nous sommes capables, sans nostalgie ni rancœur, d’inventer d’autres manières de faire [11] .

Pour faire face à la perte des modèles architecturaux, du Modernisme et de tous les précédents, Madec (2021) propose de prendre la Nature comme modèle, non pas comme par dessein romantique, mais bien comme une nécessité dans le contexte actuel, socio-économique, politique et environnemental décrit par de nombreux·se·s chercheur·se·s et scientifiques (IPCC 2022). Envisager l’architecture comme écosystème ; « un habitat composé d’un biotope, son milieu naturel, peuplé d’espèces interactives entre lesquelles s’établit un réseau d’interrelations multiples » (Terrin 2009, p.57).  Sur base du modèle Nature, l’architecture est pensée en symbiose avec son environnement extérieur dans une approche systémique, c’est-à-dire comme un ensemble d’éléments en relations mutuelles.

En résumé, l’architecture écoresponsable, soutenable ou durable, privilégie des solutions bioclimatiques, avec une technique nécessaire (« right tech »), mises en œuvre avec des matériaux locaux (biosourcés et géosourcés) et de réemploi, évite le gaspillage de tout ordre, de matière et d’énergie. Elle favorise la rénovation, la réhabilitation et la déconstruction. Elle intègre l’usager·e et l’habitant·e dans des méthodes de travail participatives. Elle utilise la right-tech, « la bonne technique ». Elle est frugale et créative (Madec 2021). L’architecture est définie et doit être étudiée à travers l’équilibre de ses trois fondements ; la fonction (Utilitas), la technique (Firmitas) et l’esthétique (Venustas) (de Myttenaere 2006). Elle favorise les expériences de vie de qualité en respectant la Nature pour ce qu’elle est.

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[1] L’effet rebond, ou paradoxe de Jevons, en est l’illustration : « selon cet effet, l’accroissement de l’efficacité technologique, bien qu’ayant a priori un impact positif de préservation de l’environnement (en réduisant sa consommation par unité produite), aurait in fine un effet négatif, dû à la baisse du coût unitaire de production qui se reporterait sur une baisse du prix et un accroissement de la demande. » (Bruno and Sandrine, 2011, p.193

[2] Maresca and Dujin (2014) définissent un mode de vie comme « un ensemble de dispositifs à la fois matériels (forme d’habitat, réseaux, objets techniques…) et idéels (représentations, valeurs…), sur lesquels repose l’organisation de la vie sociale (le logement, la mobilité, l’alimentation, l’éducation…) et qui désignent implicitement la « normalité », au sens des usages et pratiques habituelles au sein de la société considérée » 

[3] La Loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (LCAP) et loi État au service d’une société de confiance (ESSOC) 

[4] Pour l’année 2022, le jour du dépassement de la Belgique se situe plus tôt : le 26 mars, selon le Global Footprint Network. Pour l’année 2019, l’année du début de cette thèse, le jour du dépassement de la Belgique était le 6 avril, soit 11 jours plus tard. En l’espace de cette thèse, le Belgique a consommé les ressources produites sur le territoire deux semaines plus rapidement et vit à crédit, c’est-à-dire sur les ressources produites ailleurs, pendant 8 mois, soit 2/3 de l’année. Source web, consultée le 13/12/2022 : https://www.footprintnetwork.org/ 

[5] Il faut comprendre ici l’émancipation d’une partie de la population occidentale. Toutefois, rappelons que l’émancipation des individus est inégale selon le sexe, les origines ou le lieu. Voir les liens entre colonialisme et Modernisme dans les sections précédentes. 

[6] Dont les projets de archiborescente de l’architecte belge Luc Schuiten (1944 -). (Loze et Schuiten 2010). 

[7] de Utopia, du grec « ou » ; [non], et « topos », [lieu] ; non-lieu. Le mot est créé par Thomas Moore au XVIème siècle 

[8] Dictionnaire Larousse 

[9] Dictionnaire Larousse, source en ligne, consultée le 20/04/2022 

[10] Notons le cimetière de Igualada à Barcelone, le parc Diagonal Mar et le stade de gymnastique d’Alicante (Steele 2005) 

[11] Ibid.


THEMA : réemploi, matériaux recyclés : exigences PEB et points d’attention